La jeune fille avait terminé sa seconde journée, personne ne l'avait contacter et elle se sentait très en danger dans ce camp, tout le monde était plus ou moins étrange, c'était limite si les soldats n'essayaient pas de la tripoter ! La jeune fille n'avait pour se défendre, que sa dignité et sa rapidité à éviter les conversations louches.
En entrant dans sa chambre, elle avait sentit une présence, une mince ombre ressortait de derrière son armoire. La jeune fille ne s'attendait pas à ça. Elle en avait assez de ces gens sans respect, il fallait les faire payer, et assez cher !
Camille alla vers le coté opposé de l'armoire pour se cacher à son tour. Doucement et sans faire un seul bruit, elle fit apparaître son arc et une flèche qu'elle commença à tendre son arc. Une silhouette sortit de la cachette, Camille se rua sur elle et pointa sa flèche sur l'individu qui la menaça d'une dague, ou un couteau du moins, juste avant de se retourner. Camille avait la lame peut-être à 2 centimètres de son visage, ses yeux perçants pouvaient facilement confirmer que la lame était en effet à 2 centimètres de son nez.
Camille ne flanchait pas, elle tendit d'avantage son arc vers le visage de son visiteur. Ce dernier retira doucement son arme de sa position pour le ranger dans sa poche et lever les mains en l'air en signe d'abandon. Le jeune Kurasu ne lui dit rien et lui ordonna de s'asseoir, les mains sur la terre en guise de bonne foie. On aurait dit un vrai film policier, mais Camille avait vraiment peur et ne préférait pas prendre de risque.
Un jeune homme qui se retrouve dans sa chambre, et de plus, qui se cachait derrière son armoire, ça ne pouvait être qu'un gros pervers !
"Pourrais-tu retirer ta flèche de son visage s'il te plait ? Je viens de Seikoku"Camille eu un léger lèvement du sourcil gauche. Ce garçon lui paraissait familier, elle lui demanda d'aller allumer la lumière très doucement et sans geste brusque, sinon elle l'abattrait. Le jeune homme eut un sourire sur le côté et s'exécuta. Lorsque la lumière éclaira les visages des deux jeunes gens, Camille le dévisageait. Il lui était trop familier pour être une menace. Camille baissa son arc mais sa flèche resta armé. Le jeune homme alla s'asseoir au bout du lit avant de retirer une feuille de sa poche. Il la tendit à Camille, cette dernière le lui arracha assez violemment et la lu à haute voix :
"Mademoiselle Kaonai,
Une assemblée se prépare à Seikoku, plusieurs des anciens chefs ont du se retiré pour une quelconque raison et de nouveaux chefs sont apparus. Votre devoir en temps que chef des Kurasus vous oblige à vous rendre à cette assemblée, c'est pourquoi, nous vous envoyons un membre très compétent du lycée pour vous aider à achever votre tâche avant jeudi.
Bonne chance,
Le directeur"
Camille n'en croyait pas ses yeux. Jeudi c'était après demain ! La jeune fille n'arrivait pas à exprimer toute sa colère et son stresse alors elle redonna le papier au jeune garçon avec un visage de marbre et s'assit dos au mur très calmement. Le brun alla vers elle et s'assit à coté. La jeune fille fit disparaître son arc et garda le silence.
"Comment … tu gères ton clan ?_ça ne te regarde pas, dit elle d'un ton totalement désinvolte
_Hum … et comment va Canna ?_..." La jeune fille ne savait pas comment répondre à ce garçon, elle était totalement perdue, jamais elle ne pourrait terminer cette mission à temps et son clan perdrait une grande parti de son prestige envers le directeur. Elle savait que ça n'allait pas influencer sur sa vie ni celle des élèves de son clan mais être vu comme le clan le plus faible par tout ces chefs étaient un déshonneur que Camille ne tolérerait pas.
Malgré le silence désagréable de le jeune fille, le garçon finit quand même par se présenter.
"Je suis Pluton, tu dois surement me connaître. _... Tu fais parti de l'"Organisation" c'est ça ? _Oui, c'est ça. _Mais c'est quoi cette Organisation ? demanda Camille qui essayait de penser à autre chose
_Je ne peux pas te le dire, disons, que nous travaillons avec l'administration. Ça veut dire que je suis là pour t'aider. J'ai pus voir les chefs du camp mais pas le commandant, j'imagine que toi non plus. _Non. Seule la chef des infirmières peut entrer dans ses quartiers. _Et si … je réussissais à obtenir les clés ?"Camille releva la tête vers Pluton. Comment voulait-il obtenir les clés ? Elle était septique et lui confiant. Il était sûr d'obtenir les clés mais après il ne pourrait plus intervenir, et si Camille se retrouver en danger il ne pourrait rien faire pour elle. La jeune fille prit conscience que le danger était plus grand qu'elle ne le pensait. Si on la retrouvait en train de fouiller dans les affaires du plus grand officier du camp, elle pourrait être exécuter sur place.
La jeune kurasu acquiesça à son partenaire qui lui sourit gentiment.
* * * * * * * * * * * * * *
Le soleil traversa les rideaux de la chambre. Le tintement de deux métaux lui parvenait jusqu'aux oreilles. Camille commença à ouvrit les yeux lentement et vit deux formes grises devenir net. Des clés.
La jeune fille percuta tout de suite que sa mission allait se corsait mais préféra émerger lentement. Elle se leva de son lit en regardant le jeune garçon qui l'avait réveillé. Lorsque la jeune fille sortit de ses draps et ouvrit ses rideaux, elle demanda à Pluton s'il pouvait faire en sorte de rassembler tout le camp quelque par et les retenir pour qu'elle passe inaperçu. Le jeune homme eu une hésitation avant d'acquiescer. Dehors, il faisait frais et il pleuvait, les goûtes de pluies qui se déposait sur la vitre sans pouvoir entrer brillait comme des petites étoiles au contact des premiers rayons du soleil.
Camille devait croire en elle.
Pluton eut un sourire avant de lui dire :
"J'ai bien fait de t'avoir choisis." Puis il quitta la chambre comme il était venu : de nulle part.
La jeune Kaonai n'avait pas compris se que voulait dire son partenaire mais ses pensées allèrent ailleurs, loin de l'Amérique. Elle porta sa main sur la vitre et senti le contact du froid à ses extrémités de doigts. Elle eut une pensée pour sa cousine puis pour son cat, Kit. C'était le plus beau cadeau que son père lui ait fait et elle était vraiment triste de ne pas pouvoir prendre son chat adorer dans ses bras, sentir son doux pelage qui sentait le miel et la chaleur du feu.
Camile finit de rêvasser, elle ouvrit en grand et fenêtre et sauta du balcon qui était à peine à un mètre du sol. La pluie battait de plein fouet la terre, la transformant en boue et créant des flaques aussi grande qu'on ne pouvait plus marcher sans s'enfoncer dans la terre. Le temps jouait à l'avantage mais aussi au désavantage de Camille. Il n'y aurait plus personne dehors et personne ne l'entendrait mais lorsqu'elle ouvrira la porte du commandant, lui l'entendrait. La jeune fille n'avait plus rien à perdre, c'était maintenant ou jamais, après il serait trop tard pour récupérer ces documents.
Camille se trouva devant la porte de la chambre du commandant, elle scruta les environs toute essoufflée. Le brouillard ne permettait pas de distinguer quoi que ce soit, surtout qu'avec cette pluie torrentielle, tout les sens étaient réduit de très bas. La jeune fille ne se laissa pas perturber et tourna autour de la maison, le seul endroit où elle pouvait passé sans se faire repérer était la fenêtre des toilettes. Elle la trouva mais c'était un tout petit hublot, trop petit pour elle. Camille n'eut pas le choix, elle prépara son arme et passa par la porte principale avec la clé que lui avait donné Pluton. Entraînée, elle fit une roulage avant et tendit son arc dans tout les recoins de la salle. Personne. Prudemment, elle se leva et alla voir dans la salle de bain. Personne. Il n'y avait absolument personne. La jeune fille ne perdit pas une seconde et dévasta le bureau qui se trouvait près du lit, elle jeta tout par terre, tournant et retournant chaque feuille et chaque tiroir qu'elle démolissait, cherchant une plaque secrète ou une clé ou le document même qu'elle convoitait. Mais rien, il n'y avait absolument rien. Désespérée, Camille se rua sous le lit, sur le lit, dans le lit, dans les armoires, sous les meubles, derrière les meubles, derrière les cadres, dans la bibliothèques, dans les meubles de la douche. Mais il n'y avait rien !
La jeune fille, au bord des larmes, s'étala sur le tapis, cherchant un miracle. Sa main effleura la matière du tapis avec désespoir. Elle avait échoué. C'était finit.
*Camille ! ressaisis-toi ! Ce n'est pas fini, tu peux encore remplir ta mission !*Comment Oscar ? J'ai chercher partout ! Il n'y a rien !*Tu es sûr que tu as chercher partout ?*Camille regarda son arc qu'elle avait dans la main. Les larmes de verre refléter son visage caché par ses cheveux violets. Elle était si pâle et si terne que même un mort semblerait plus vivant à coté d'elle. Camille n'a jamais était de ces personnes qui rayonnait, c'était peut-être pour ça qu'elle avait besoin de Canna, non pas qu'elle adorait sa cousine plus que tout, elle avait besoin d'elle, de sa chaleur, de sa lumière.
La larme de verre reflétée également le tissu blanc et les yeux perçant de la jeune fille pouvait voir quelque chose de carré dépassé de la housse de l'oreiller, quelque chose de marron comme une enveloppe. Camille se retourna et regarda doucement cette chose marron, c'était bien une enveloppe. Elle l'ouvrit et scruta les documents. C'était bien eux, elle en était sûr !
La jeune fille voulut bondir de joie mais ne pus pas le faire parce que quelque chose de fin et solide passa sous son coup et le serra.
Quelqu'un l'étranglait …
"Tu as voulus jouer au plus fine, petite maligne !"Camille se tortilla pour desserrait son étreinte. Mais plus que sa propre vie, cette voix familière la choqua. C'était celle d'Alicia, la chef des infirmières. Camille essaya d'attraper son arc qui était à ses pieds mais Alicia resserrait de plus en plus la ficelle, Camille ne pouvait pas émettre un son. La jeune fille, n'arrivait plus à respirait et allait tomber dans les pommes, alors, elle émit une violente aura qui propulsa son assaillante contre le mur. Camille reprit tout l'air qu'elle avait perdu, à moitié dans les vaps.
La jeune fille tendit la main vers son arc mais son agresseur se rua sur elle, la plaqua contre le sol si violemment que Camille se mit à saigner de la tête. L'infirmière mis ses mains autour du coup découvert de Camille et la serra aussi fort qu'elle put. Camille n'avait plus de force, seulement celle de mettre ses mains sur celle de son attaquante.
Une sensation étrange traversa tout le corps de Camille. Soudain, Alicia se mit à hurler et s'éloigna de Camille. La jeune fille respira et eut le temps de relever la tête pour voir Alicia avec les poignées brûlées, carbonisées. Camille ne comprit pas, était-ce elle qui avait fait ça ? Tout ce qu'elle savait, c'était qu'il fallait décamper, et vite !
La jeune fille prit ses jambes à son coup et sauta par la fenêtre en brisant les carreaux. Elle courut sans but particulier mise à part celle de sauver sa vie, le brouillard s'était dissipé et la pluie se calmait. Ce n'était vraiment pas le bon moment pour un rayon de soleil !
Soudain, elle entendit des bombardements, des cris stridents, des coups de feux. Le camp était attaqué par des avions. Camille ne savait quoi faire, elle courait pour sauver sa vie. Soudain, une espèce de dragon noir survola la jeune fille et se posa en face d'elle. Camille était habituée à voir des choses étranges depuis qu'elle était au lycée mais de là à voir une invocation loin de Seikoku la rendait perplexe. Le dragon baissa la tête et Pluton fit apparition. Il ordonna à Camille de monter. Camille obéit sans hésiter. Ils survolèrent le camp à une grande vitesse et se dirigèrent vers un porte-avions. Le dragon se posa délicatement sur la piste, le jeune homme en descendit puis aidant la jeune chef à descendre également. Mais au contact de ma main de Camille, les doigts du jeune homme se brûlèrent, et gravement.
"Oh je suis désolée ! s'inquiéta Camille
_Mais Camille … Tu arrives à brûler ? _Je … je ne sais pas, je ne comprend rien !"
La jeune Kurasu commença à se crisper, elle ne pouvait pas pleurer mais elle pouvait montrer sa détresser. Pluton, calme, mit des gants qu'il avait dans la poche et porta Camille dans ses bras. Cette dernière se laissa faire tant elle était perdue et désemparée.
Pluton lui sourit tout en l'emmenant dans son jet pour Seikoku, il rapprocha sa bouche de l'oreille de Camille et lui murmura :
"Ne t'en fais pas, ça sera notre petit secret …"[Fin du Rp, Camille rentre à Seikoku =)]