Une Kurasu et une Kaminari ~Pv : Camille~

Comme à son habitude Porta s'était réveillée en retard se matin là. Elle aimait trop dormir, et quand son réveil avait sonné, elle l'avait juste éteint et s'était donnée cinq minutes avant de se lever. Résultat elle s'était rendormie et sans Azuki, sa camarade de chambre, elle y serait encore ! 

Bref, elle n'était pas du matin. 
Elle avait due courir. Et depuis une semaine qu'elle était là c'était toujours pareille, tout lui semblait si étrange ! Elle ne comprenait jamais rien et la seule matière où elle pouvait être la meilleure elle ne pouvait pas participer, en sport, on ne peut pas faire faire du sport a un robot... Enfin, elle restait une humaine et tout ça l'épuisait ! 

Voir tout ce monde, faire toutes ces rencontres, c'était quelque chose de nouveau pour elle, un grand changement, elle en était même un peu effrayée des fois... 

Elle avait entendue parler, lors du cour de maths, d'un jolie petit parc. Elle avait prêtée l'oreille et en savait assez pour si rendre. Alors, pendant la pause, elle décida d'aller y faire un tour, juste pour faire du repérage. Elle remarqua alors un banc, un peu en retrait, il était le seul qui n'avait pas l'air entretenu, il fallait dire qu'il était bien caché derrière de grands buissons. Enchantée par cette atmosphère elle alla s'y installer et ferma ses yeux. La sonnerie retentit et elle ne l'entendit même pas. 
Elle se mit à fredonner doucement quand elle n'entendit plus le moindre bruit. 

Elle ne savait pas ce qui allait se passer maintenant, mais elle n'avait pas envie de bouger de là. Elle l'aimait bien ce banc !

Un nouveau jour s’annonçait à Seikoku, et depuis tout ce temps passé ici, la Kaonai a réussis à installer un train tain quotidien dans sa vie assez étrange de chef de clan. Elle arrivait à suivre tout ses cours (où elle avait fait en sorte d'avoir le moins de monde possible), obtenir de bon résultat, s'occuper le minimum de son clan, avoir du temps pour Canna et avoir du temps pour elle-même aussi.
Camille n'avait pas vraiment d'obligation scolaire (en fait, plus de la moitié des lycéens séchaient leur cours alors bon), mais son éducation avait porté ses fruits et la conscience de la demoiselle lui ordonnait d'être droite et studieuse.

Alors que la jeune Kurasu traversait les couloirs du lycée, elle remarqua que le temps était agréablement bon pour la venue de l'automne et s'arrêta un moment à une fenêtre, n'entendant plus les bruits assourdissant des pas accentués des élèves marchant dans les couloirs.
La demoiselle eux cheveux bleus regarda au loin. Le lycée était en hauteur par rapport à la ville, on avait donc une magnifique vue sur l'océan. Le paysage était si charmant qu'il donna envie à la jeune française de sortir un peu de sa grotte scolaire et profiter de la vie.
 
Son professeur manqua à l'appel, apparemment, il y avait eu une bagarre dans son cours précédent et le professeur a prit un coup partant. Rien de grave mais trop sonné pour faire cours. C'était location idéale pour aller se promener un peu et pour Oscar aussi ! Le pauvre, ça faisait des lustres qu'il n'avait pas galoper parce que sa maîtresse refusait toujours de sortir.
 
La jeune chef sortit donc en compagnie de son cerf. Elle aurait bien proposé à Canna de venir avec elle mais sa cousine aurait certainement proposé à Camille d'amené ce Xie Kotasu et Camille lui aurait sauvagement arraché l'orifice vocal pour les lui planter dans ses narines en guise d'œuvre d'arts.
Kotasu … parmi tout les garçons de la Terre entière, de la galaxie et de l'univers, c'était LUI que Canna avait décidé de prendre comme "meilleur ami".
Camille rangeait silencieusement en repensant à cette abrutie de canadien tête-à-claques qu'elle ne pouvait même pas voir en peinture. Et elle n'arrivait plus à profiter de la beauté du paysage.
 
Alors que la demoiselle était plongée dans ses noirs dessein, son invocation s'arrêta au niveau d'un buisson et le regarda assez intensément. Camille alla vers lui et découvrit un banc bien dissimulé derrière. Il y avait également une demoiselle qui semblait endormit, mais Camille eut l'impression de l'entendre chantonner aussi .
Le temps semblait bon comme ça mais ils étaient tout de même en automne et si ça devenait plus frais elle pourrait attraper froid, la pauvre !
 
La chef Kurasu fit le tour du buisson et se pencha pour secouer doucement l'épaule de la jeune fille et ainsi la réveiller tranquillement :
 
"Hé, tu vas attraper froid si tu t'endors ici"  

[Désolée pour l'attente, j'ai été plus longue que prévu >.< ]

"Hé, tu vas attraper froid si tu t'endors ici.  
_ Merci, mais je ne m’endormais pas...  "

La demoiselle haussa les épaules un sourire étonnamment joyeux sur les lèvres. Puis, comme heureuse de la vie, elle leva les bras pour montrer leur l'environnement, exclamant la beauté du paysage à la demoiselle aux cheveux bleus.

"Je profitais du calme ! Et puis, ce serait dur d'arriver à me faire tomber malade !"

Les yeux de Camille firent le tour de la silhouette de la demoiselle "ce sera dur de la faire tomber malade ?". Elle semblait bien extravagante avec ses oreilles et sa queue féline, mais ça avait tout de même son charme.
La chef Kurasu hocha juste la tête pour approuver les dires de la demoiselle. Le calme était presque magique ici et ce serait un gâchis de ne pas en profiter.
La jeune fille eu cheveux rose se mit à rire, semblant bien amusée par la vie. Camille resta de marbre mais aimait bien le rire de cette étrange fille, elle semblait gentille à rire comme ça.

" Moi, je suis Porta Kazuto ! Mais appelle moi Kazu' ! Je suis du clan des Kaminari ! Et toi ?"

Camille baissa la tête vers cette main tendu. Elle n'avait pas trop l'habitude qu'on la touche mais elle pouvait faire un effort tout de même, alors, doucement, presque hésitante, la demoiselle enfouie sa main dans celle de ladite Porta et la serra doucement pour montrer qu'elle était tout de même enchantée de la connaître.

"Je suis … une Kurasu …"  

Camille se crispa légèrement, toujours pas habituer à se présenter à la première inconnue, Seikoku était trop dangereux pour les chefs même si elle n'avait vraiment rien à craindre d'une Kaminari qui semblait adorable. Façon de se dissiper, Camille continua :

"Tu … es à Seikoku depuis longtemps ?"