Catalia N. Kotasu
Messages : 16 Date d'inscription : 27/06/2013 Age : 26 Localisation : à Seikoku~
Caractéristique Bloc-note: Double/triple comptes: Les jumelles Aomitsu; Hatsune & Shiro~ ainsi que Hachi ♥
| Sujet: The Complete Library of the Awesome Me 8D Dim 3 Nov 2013 - 4:05 | |
| Voici une série d'histoires (fanfics, histoires originales et autres) de ma composition! Que ce soient des thèmes déjà existants ou non, tout sera expliqué dans le petit résumé de chacune des histoires :3 J'espère qu'elles vous plairont les copains! Ici, une Talie plutôt... dark et très... depressive? ^^' J'sais pas trop comment j'ai eu cette idée mais bon, voilà c'que ça a donné XD - Take my heart, take it now... ~ Catalia ONESHOT:
La noirceur. C'est tout ce qu'elle voulait voir, en cet instant. La noirceur, et rien d'autre. Elle était inconsolable, mais elle-même ne saurait dire pourquoi elle ne pouvait s'arrêter de verser des larmes, en cet instant. Était-ce ce que l'on pouvait appeler... la douleur... la depression? Ou encore... la folie?
Take my heart, Take it now
Oui, peut-être... peut-être bien que c'était la folie. Il est vrai que la sanité de la jeune fille était beaucoup plus que questionnable, et il aurait été mieux pour tout le monde de la faire examiner pour dépister ce trouble... mais qui l'aurait pensé, hmm? La petite Catalia, la plus jeune des trois Kotasus qui fréquentent Seikoku... qui aurait cru qu'elle aurait pris le mauvais chemin, qu'elle aurait abouti du mauvais côté de la rivière...?
Tell me I'm okay, Tell me I'm still sane
Non mais, regardez-la donc! Elle a peut-être l'air d'une jeune fille innocente, adorable et toute mignonne. Mais observez-la bien. Chaque regard qu'elle lance aux autres, chacun des gestes qu'elle fait... ils sont calculés. Ils sont planifiés à l'avance, comme un meurtrier prepare son plan pour en faire le meurtre parfait. Elle a les capacités requises pour accomplir ces quelques gestes machinaux; poursuivre, blesser, tuer. Mais est-ce vraiment ce qui serait advenu d'elle si elle n'avait pas suivi ce chemin que l'on avait réarrangé pour elle?
Eat my heart, Swallow it whole, Take my pain away, Make it fade...
Non. Elle n'aurait pas pu être autre chose. C'est dans sa nature; la folie fait partie d'elle comme la gentillesse fait partie d'un autre. C'est inscrit dans ses gènes! Elle était destinée à cela, c'était prévu. Ce chemin que l'on pourrait croire corrompu l'a pourtant conduite à son destin, à la folie dans laquelle elle est maintenant prisonnière, condamnée à mourir. C'est la moindre des choses... pour une meurtrière comme elle. Quelqu'un aurait-il pu la sauver de son triste sort...?
Make me bleed, Just make me bleed, And let me fade...
Peut-être. Mais cette personne n'aurait pas pu faire quoi que ce soit pour elle. Il était déjà bien trop tard pour la sauver, pour lui donner l'aide qu'il lui aurait fallu pour combattre sa folie. Il était trop tard...
It's too late to save me, So let me bleed, So I can finally fade...
To nothing...
~*~*~ Okay! Et voice où ça se corse; la section des Fanfics' Élaborées, c'est-à-dire mes histoires à plusieurs chapitres! 8D J'espère que ces histoires plus longues sauront être intéressantes pour tous :3 ~ The Dragon's Last Spell ~Une fanfiction qui inclut les personnages du forum! (si vous ne souhaitez pas en faire partie, dites-le-moi par MP, je vous en prie!) Cette histoire prend place dans les temps anciens, où les terres étaient divisées en royaumes et que les rois et les reines faisaient la loi. Un hiver sans fin s'abat avec rage sur le continent regroupant les sept royaumes de Mikari, Haiko, Tochi, Asuna, Yachiru, Kaminari et Suzuka, et alors que tous perdent espoir d'un jour revoir le soleil après un siècle de neiges interminables, une jeune fille au courage sans faille et à la détermination sans limites part à l'aventure afin de mettre un terme à ce siècle sombre. Arrivera-t-elle à mettre fin à la malediction de l'Éternité Blanche? Ou mourra-t-elle avec ses compagnons d'aventure dans le froid et la désolation les plus totals? - T.D.L.S., Ch. 1 - Le milan royal et le corbeau:
Chapitre 1 – Le milan royal et le corbeau Blanc. C’était blanc partout, l’unique couleur que l’on pouvait apercevoir. Peu importe l’angle que l’on prenait pour observer l’endroit, tout était trop clair, trop pur ; la seule exception étant les murs de pierre grise dont étaient faits les remparts de l’immense château du royaume Mikari. Couvert de blanc, il était presque invisible aux yeux de tous ; même les quelques courageux oiseaux qui osaient s’aventurer au-dessus de l’immensité du continent rassemblant les royaumes Mikari, Haiko, Yachiru, Tochi, Asuna, Kaminari et Suzuka n’arrivaient pas à le discerner à travers l’épais voile de flocons qui tombaient du ciel en permanence. Imaginez-vous donc cela ? Ça fait plus d’un siècle que les choses sont ainsi… que la neige tombe toujours, sans laisser de place au soleil. La population a été tuée par ce froid intense qui règne en maître, décimée par la maladie, le manque de vivres et d’eau potable… par manque de chaleur, point ! Ça avait duré tellement longtemps que la population d’aujourd’hui ne savait plus ce que c’était de voir le soleil. De voir la lumière des étoiles, la nuit, de voir l’azur du ciel lorsque les nuages se dégageaient. Plus personne ne savait ce qu’étaient l’été, l’automne et le printemps, plus personne ne savait ce que c’était que de patauger dans les flaques d’eau après une longue journée d’été pluvieuse…
Ces gens étaient morts et enterrés depuis des décennies.
Personne ne savait pourquoi cet hiver avait commencé, en premier lieu. Peut-être était-ce une coïncidence ? Malgré certains doutes, quelques uns diraient que oui, d’autres affirmeraient que non. Peut-être était-ce le fruit du hasard ? Ou simplement que le destin en avait décidé ainsi ? Peu probable. Personne ne croit au destin, de nos jours. Ils étaient si nombreux à croire que l’Éternité Blanche se dissiperait après quelques années… Maintenant, on apprend aux enfants de ne pas se faire d’idées, que la neige dans laquelle ils sont nés est là pour rester. Mais il y a une personne qui n’y croit pas. Qui a quand même de l’espoir de voir un jour ce à quoi ressemblent les magnifiques paysages de son royaume natal alors qu’ils sont couverts de verdure, comme elle l’a si souvent entendu dans les contes que son cousin, le roi Noemi Kotasu, lui racontait avant qu’elle n’aille au lit lorsqu’elle n’était qu’une enfant.Catalia était son nom. Catalia Natsu Kotasu, princesse du royaume Mikari.
* * *
Un long soupir s’échappa des fines lèvres de la jeune fille. À peine âgée de quinze ans, elle était déjà une remarquable jeune femme. Dotée d’une grande intelligence, d’une imagination sans bornes et d’une grande gentillesse, elle ne pouvait se résoudre à laisser les gens autour d’elle souffrir. C’est pour cette raison que, tous les jours, elle allait voler une quantité suffisante de vivres dans les cuisines du château, les plaçait dans un grand panier d’osier qu’elle cachait dans sa grande garde-robe, et partait, quittant les murs et la sécurité des remparts de son immense demeure, et se rendait à la citadelle, où elle distribuait ses biens parmi la communauté y ayant pris résidence. Ces actes de pure gentillesse lui avaient valu le surnom de « Miracle », car très rares étaient les nobles ou la royauté qui se permettaient de faire de tels sacrifices pour les autres. Elle tentait de son mieux de les aider à survivre, après tout…
Après une autre tournée dans les rues quasi désertes de la citadelle, la jeune princesse rentra au bercail. Ses joues étaient rougies par le froid, et ses mains, bien qu’elle eut porté d’épaisses mitaines de laine, étaient complètement gelées. C’était à se poser des questions sur le comment du pourquoi elle arrivait à rester dehors aussi longtemps. Mais alors qu’elle entrait très discrètement par les cuisines du château, et qu’elle retirait les chauds vêtements d’hivers qu’elle avait revêtus pour sortir en pleine tempête, elle arriva nez à nez avec un roi trop inquiet, qui se mit à l’examiner de la tête aux pieds en s’assurant qu’elle n’avait rien.
« Catalia ! Où étais-tu passée comme ça ? Voilà des heures que je te cherche ! » s’exclama-t-il.
La jeune princesse poussa un long soupir. Et voilà, encore une fois, Noe allait lui faire une lecture sur le péril dans lequel elle mettait sa vie seulement pour aider des paysans… moins importants que les membres de la monarchie, c’est-à-dire elle-même, lui et Mamoru, son frère, bien que, parfois, il refusait d’avouer qu’il se préoccupait – au moins légèrement – de son sort.
Mais je vous évite les détails de cette dispute, car oui, généralement, lorsque le jeune monarque prenait Catalia avec la main dans le sac, une dispute s’en suivait presque impérativement. Noe lui dirait certainement qu’elle était beaucoup trop jeune, trop fragile pour sortir ainsi pendant les pires tempêtes que l’hiver sans fin ait pu leur lancer durant le dernier siècle, que sa cause avait beau être bonne, mais qu’elle devait conserver son énergie. Elle était une princesse, après tout ; son destin était d’être mariée à un prince d’un autre pays afin de former une alliance, et ainsi devenir reine. Par conséquent, la jeune fille lui répliquerait qu’elle n’était plus une enfant, qu’elle pouvait prendre soin d’elle-même et toutes les autres excuses qu’une jeune rebelle pourrait donner pour éviter de se faire gronder. Oh, la joie.
Ainsi, plus tard en cette soirée sombre – l’une des pires que l’Éternité Blanche ne leur ait amenée jusqu’à maintenant –, la jeune princesse fit exactement comme elle en avait l’habitude de faire. Elle revêtit ses vêtements hivernaux, prenant soin de masquer son visage et ses cheveux d’émeraude afin de mieux passer inaperçue. Une fois prête, elle se faufila dans les couloirs du château, se dirigeant vers l’une des nombreuses sorties qu’elle savait que les gardes ne surveillaient point à cette heure aussi tardive, et s’esquiva en douce dans la nuit. Bientôt, sa silhouette agile ne fut plus discernable à travers du voile sombre que les flocons privés de lumière créaient.
* * *
Il n’y avait aucune lumière. Avec un seul œil, la jeune princesse devait se guider en utilisant ses mains, les appuyant contre la pierre froide des bâtiments pour la plupart abandonnés de la citadelle afin de pouvoir avancer sans problème. Elle avait emmené une besace bien pleine de vivres avec elle, pas par précaution, mais parce qu’elle était ici en mission. Enfin, ce n’était pas vraiment une mission, mais c’était quelque chose qu’elle s’était juré de faire, et qu’elle avait promis à quelqu’un, aussi. En avançant à tâtons dans le blizzard qui s’abattait sauvagement sur la cité, Catalia se remémora pourquoi elle était ici. Quelques mois auparavant, elle était venue faire sa ronde dans les rues, offrant à manger à ceux qui en avaient terriblement besoin. Ce qu’elle n’aurait jamais pensé trouver, ce jour-là, se trouvait dans l’une des plus sombres ruelles de la ville au pied du château ; un jeune homme, peut-être un ou deux ans plus âgé qu’elle, était allongé dans la neige, presque ensevli sous celle-ci. Heureusement qu’elle avait de bons réflèxes ; la première chose qu’elle avait fait, c’était de s’assurer qu’il allait bien. Il s’était éveillé peu après qu’elle l’ait trouvé là, ne se souvenant pas ce qui l’avait conduit à se retrouver dans cette ruelle, presque inconscient. Tout cela avait paru un peu étrange à la jeune princesse, mais elle ne lui avait pas refusé l’aide qu’elle savait d’instinct qu’il aurait besoin. Un petit sourire dansa sur les lèvres de Catalia. Depuis ce fameux jour, elle était revenue à tous les deux jours pour s’assurer qu’il allait bien. C’était un peu comme un devoir, au début, mais, au fil de leurs rencontres, elle avait développé un certain degré d’amitié avec le jeune homme. Elle aimait bien passer son temps en sa compagnie, et elle espérait que c’en était de même pour lui – bien que, le connaissant, il lui aurait probablement dit s’il ne l’appréciait pas.
Soudain, Catalia sentit que le mur sous ses mains disparut ; elle était arrivée au coin d’une rue. Elle traversa l’intersection pavée avec précaution, puis chercha le mur du prochain bâtiment dans le noir en tendant les bras devant elle, et appuya ses mains dessus dès qu’elle le trouva. Partant sur sa gauche, elle fit dix pas avant de faire face au mur complètement. La surface n’était plus celle de la pierre des murs, mais une surface plane, sur laquelle aucun défaut n’était détecté au toucher. Une porte qu’elle ne pouvait que trop bien connaître. Elle toqua trois coups lents, puis deux courts, puis prononça ces quelques mots ;
« Le milan royal descendit de son perchoir à la nuit tombée, venant rejoindre son ami, le corbeau. »
Puis, comme par magie, la porte s’ouvrit, et, rapidement, la jeune princesse s’infiltra à l’intérieur, refermant aussitôt la porte derrière elle. Elle fut accueillie par une chaleur invitante, le sourire malicieux et le regard curieux de son ami. Catalia lui rendit son sourire.
« Bonsoir, Kaarasu. »
D'autres à venir bientôt les copains ! :3 | |
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